Guilde de Javols - 9
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Bienvenue sur nos terres anciennes
 
AccueilGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Les Guildes de Javols - Contexte Historique

Aller en bas 
AuteurMessage
gabales
Grand Pretre de Javols
Grand Pretre de Javols
gabales


Masculin Nombre de messages : 533
Age : 50
Lieu de résidence : Gévaudan !
Date d'inscription : 04/10/2006

Les Guildes de Javols - Contexte Historique Empty
MessageSujet: Les Guildes de Javols - Contexte Historique   Les Guildes de Javols - Contexte Historique EmptySam 7 Oct - 12:54

Avant la conquête romaine, le pays qui forme aujourd'hui le département de la Lozère était habité par les Gabali ou Gabales , nom qui, en langue celtique, signifie montagnards ou habitants des hautes terres. César, Ptolémée, Strabon et Pline font mention de ce peuple, que les Arvernes confinaient au nord, les Vellaves et les Helviens à l'ouest ; au midi, les Volces, et à l'orient, les Ruthènes.

Ils avaient pour cité Gabalum, aujourd'hui Javols.

Peuple libre comme les Arvernes, ils furent les compagnons de Bellovèse et traversèrent les Alpes à la suite d'Asdrubal. Rome les eut toujours pour ennemis, jamais pour sujets ; et lorsque plus tard, ayant pris parti pour les Allobroges, ils furent vaincus, ils restèrent indépendants. A l'abri derrière leurs montagnes couvertes de neige, ils se gouvernaient par leurs propres lois et n'obéissaient qu'à des chefs élus par eux.
Leur pays abondait en mines d’argent et en toutes sortes de richesses. Le commerce devient très tôt une spécialité, les différents Clans frappant même monnaie (on retrouvera même des pièces des siècles plus tard jusqu’à Ankara en Turquie). Les Hommes de Javols, Corporation de Guildes Marchandes, où les femmes et les hommes sont à égalité, voient d’un assez bon œil au début les routes Romaines, par lesquelles ils exportent fromages, roches, bois et « art gaulois ». Fabriquants et orfèvres, ils payent avec leur propre monnaie, et s’enrichissent.
Mais la paix n’est que de courte durée dans ces Temps reculés. Après avoir laissé des garnisons à Narbonne et dans la Province, César franchit les Cévennes et campe dans le pays des Gabales avant de pénétrer dans l'Arvernie (actuelle Auvergne). Surpris de cette brusque apparition, de cette « invasion », et surtout choqués par les profanations de leurs sites religieux, les Gabales se lèvent en armes, forcent les Helviens leurs voisins, qui s'étaient déclarés pour César, à rentrer dans leurs murs, et forcent même le puissant César et ses Légions à lever le camp plus vite que prévu. Entre temps, ces marchands-guerriers auront trouver le temps de vendre des statuettes et des mules aux Romains, contre des armes et de l’équipement.

Ensuite, ne cachant pas leur aversion envers ces « petits hommes » qui dérange leurs commerces, ils vont se joindre à l'armée nationale, rassemblée par Vercingétorix.
Après de Hauts Faits d’Armes, au cotés des Clans Gaulois, ils se retrouvent à Alésia… Ce sont eux et le peuple des Ruthènes (actuelle Aveyron) qui seront à l’origine de miraculeux approvisionnements d’Alésia au travers des lignes germaines. La « Troupe de Javols » (rassemblement de Clans de Protecteurs, marchands destinés à la défense des intérêts des Gabales), aligne en particuliers 1200 archers qui sèmeront la mort et la désolation dans les rangs Romains. Les clans des « Maîtres de Corporation » apportent le soutien financier et l’approvisionnements en armes et ressources, et tiennent les routes du Pays Gabale pour éviter une contre attaque vers le sud.
Hélas. Des dissensions entre Alliances, et une mauvaise gestion des priorités, voire une trop grande rapidité de décisions sans concertations, entraîneront une lourde défaite. Après le désastre d'Alésia, ceux d'entre eux qui avaient survécu à la ruine de la patrie rentrèrent dans leurs montagnes ; mais là encore par la suite la Rome victorieuse dut compter avec eux et respecter leurs libertés et leurs lois. Auguste les affranchit des liens qui les unissaient aux Arvernes, et les comprend dans l'Aquitaine. Alors Gabalum, colonie romaine, devient la résidence d'un proconsul. Il y a un temple, un palais, un cirque… et une Grande place du Marché, où tout ce qui se vend et s ‘achète dans le pays doit passer.
Peu à peu, la civilisation romaine tempéra la rudesse et l'âpreté de ce pays. Du temps de Strabon, les arts et les sciences y avaient pénétré, et les habitants commençaient à y parler la langue latine. Ils se livraient à l'agriculture, au commerce et à l'exploitation des mines ; mais leurs richesses firent leur malheur en excitant la cupidité et l'avarice des préteurs romains… et c'est pour se venger de leurs exactions que les Gabales se révoltèrent sous Tibère, et mirent à mal à nouveau la VII° légion Romaine de l’empereur, où, en infériorité numérique de 3 contre un, les Gabales gagnèrent la bataille.
Enfin, le christianisme vint achever l'oeuvre de la « colonisation », et ce peuple libre et fier, dont Rome n'avait conquis que le territoire, courba volontairement la tête sous le joug de la croix… et profita de cet nouvel état de fait pour acquérir de nouveaux clients ! Quand les Vandales, au Ve siècle, parurent pour la seconde fois dans ce pays, saint Privat en était évêque. Après le sac de Gabalum par ces « barbares », il se réfugia dans la petite forteresse de Grèzes, y soutint un siège contre l'ennemi et le força ensuite à se retirer avec seulement 200 Guerriers sous ses ordres !
Cependant, au VIe siècle, il y avait encore dans ce pays des restes de l'antique religion druidique. Tous les ans, le peuple se rendait auprès d'un étang des plateaux de l’Aubrac, dans lequel on jetait par manière de sacrifices, qui du linge et des vêtements, qui du fromage, du pain et de la cire. De sombres rites aboutissaient parfois à des sacrifices d’animaux… Alors, pour détourner les Gabales du paganisme, l’Evèque Evanthius fit construire à peu de distance du mont Helanus une église, où il engagea le peuple à venir offrir au « vrai » Dieu ce qu'il destinait à l'étang. Les Gabales jouèrent sur les deux tableaux, et il est connu que les Barrabans (barbares) de l’actuel Canton d’Apcher (où la bête du Gévaudan sévirait quelque siècles plus tard) achetaient et revendaient les « dons » des fidèles, avec la complicité des nouveaux « prêtres » (anciens druides à priori convertis !), en prévision d’achat d’armes, la formation des guerriers et le renforcement des fortifications des villages, avec les bénéfices. Ils eurent bien faits, car à la chute de l'empire romain, les Wisigoths voulurent s'emparer à nouveau du pays des Gabales (et des Clans alentours), mais un Pacte avec les Francs opéra, et les Alliances se révélèrent. Clovis Lui-Même aida les Gabales, et chassa les Wisigoths de la Terre de Javols...

Les écrivains du moyen-âge nommèrent le pays « Pagus gavaldanus ». Ce dernier mot a formé par la suite le nom moderne de Gévaudan, aujourd’hui traditionnellement appelé la Lozère.
Revenir en haut Aller en bas
 
Les Guildes de Javols - Contexte Historique
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Guilde de Javols - 9 :: Section Apprentissage :: Histoire de l'alliance-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser